Comment s’arrêter (ou ralentir) sur un longboard

Comment s’arrêter (ou ralentir) sur un longboard
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  4. Comment s’arrêter (ou ralentir) sur un longboard

Dans ce guide, nous allons vous enseigner l’art crucial de l’arrêt sur un longboard. Que vous cherchiez à perdre un peu de vitesse ou à vous arrêter complètement, nous avons tout ce qu’il vous faut.

Comment s'arrêter (ou ralentir) sur un longboard

Pourquoi vous DEVEZ apprendre à arrêter

Après l’apprentissage de la conduite et de l’équilibre sur votre longboard, l’apprentissage de l’arrêt est la deuxième compétence la plus importante à connaître.

Apprendre à s’arrêter vous permettra de contrôler votre vitesse et vous aidera à rester en sécurité dans presque toutes les situations de conduite.

Il est essentiel d’être en sécurité, car cela signifie que vous pouvez rouler encore et encore et que vous n’avez pas à vous absenter parce que vous êtes blessé.

J’ai vu de nombreuses blessures évitables sur des longboards – fractures, entorses, éruptions cutanées, commotions cérébrales, etc. Tout cela arrive parce qu’un patineur a négligé d’apprendre à contrôler sa vitesse.

Pire encore, beaucoup de ces personnes finissent par abandonner complètement le patinage.

Vous ne monteriez pas dans une voiture sans freins, alors pourquoi monteriez-vous sur quelque chose dont vous ne pouvez pas contrôler la vitesse ?

7 façons de s’arrêter sur un longboard

Il existe différentes façons de s’arrêter sur un longboard. Chacune a son utilisation idéale et son niveau de compétence. Les maîtriser toutes fera de vous un longboarder polyvalent.

1. N’allez pas plus vite que vous ne pouvez le faire

Mon premier conseil est de ne pas aller plus vite que vous ne pouvez le faire.

Si vous ne pensez pas pouvoir descendre une colline sans tomber ou vous arrêter à temps, ne descendez pas et ne prenez pas trop de vitesse.

Ce n’est pas la règle la plus excitante, mais elle vous évitera des blessures parfois graves. En respectant toujours cette règle, vous éviterez toutes sortes d’ennuis. Il suffit de patiner dans ses limites.

2. L’épuiser

L’une des façons les plus simples de s’arrêter sur un longboard est de s’épuiser ou de se sauver.

Si vous avez l’impression d’aller trop vite, vous pouvez simplement descendre de votre longboard en sprintant sur le sol.

Lorsque vous commencerez à perdre de l’élan, vous pourrez vous arrêter. Cependant, il est important que vous continuiez votre course et que vous ne sautiez pas, car la vitesse à laquelle vous allez vous effondrer vous fera tomber.

Inconvénients de la sortie en voiture

Bien qu’il soit facile de l’épuiser et qu’il ne nécessite que peu ou pas de technique, il ne s’agit pas d’un moyen fiable et cohérent de l’arrêter.

Non seulement vous n’aurez aucun contrôle sur la trajectoire de votre planche (elle pourrait s’insérer d’elle-même dans le trafic), mais il est également extrêmement difficile de déterminer le moment où vous avez trop de vitesse pour suivre le rythme.

Il existe d’innombrables vidéos sur Internet de patineurs qui essaient de s’élancer, mais la planche se déplace trop vite pour qu’ils puissent suivre l’élan et ils finissent par se retrouver avec un faceplant plutôt inconfortable.

La planche continuant à se déplacer à la même vitesse, elle s’écrasera probablement contre quelque chose. Il ne vous reste plus qu’à prier pour que ce ne soit pas une autre personne et que les dommages causés ne concernent que votre planche. J’ai cassé et fendu plus d’une poignée de longboards de cette façon.

Enfin, vous avez également besoin d’un espace considérable pour vous permettre de réduire la vitesse – ce n’est pas un moyen viable de ralentir dans une zone très dense.

Il est plus sage d’apprendre un moyen plus fiable et plus cohérent de contrôler sa vitesse.

3. Sculpture agressive

Les allers-retours sur la route permettent de gagner un peu de vitesse.

Le carving agressif fonctionne parce qu’il vous permet d’augmenter la distance que vous parcourez sur la route. Si vous êtes suffisamment agressif, vos roues « frottent », ce qui est essentiellement une « micro-glisse », et le frottement de vos roues vous ralentit un peu.

Inconvénients de la sculpture agressive

La plupart du temps, cette méthode n’est pas suffisante pour vous arrêter complètement.

Et si vous descendez une grande colline, vous ne pourrez peut-être pas carver suffisamment pour ralentir de manière significative. Enfin, la plupart des longboards ne sont pas assez tournants et stables pour réussir cette manœuvre à une vitesse significative.

En résumé, ce système fonctionne et peut fonctionner à des vitesses plus lentes, mais il n’est pas fiable à des vitesses plus élevées ou sur des pentes plus raides.

4. Le piétinement

En utilisant votre pied arrière, vous tapez sur le sol et levez votre pied à nouveau plusieurs fois en succession rapide. Chaque coup de pied vous ralentit un peu.

La plupart des personnes qui essaient d’apprendre le freinage au pied commencent par la variante du piétinement car elle est plus facile à apprendre. C’est une technique viable lorsque vous roulez à faible vitesse et elle n’use pas vos chaussures autant que le freinage au pied classique.

Les inconvénients du piétinement

Le problème du stomping réside dans son incohérence. Vous ne pouvez pas très bien contrôler votre vitesse. De plus, si vous allez vite, il est pratiquement impossible de faire un stomp.

Enfin, c’est assez dur pour les jambes. Après l’avoir fait ne serait-ce que deux ou trois fois, vous pouvez vraiment sentir l’impact sur vos mollets. Il est difficile de continuer à le faire pendant toute une séance.

Je ne recommande pas le stomping, mais c’est une bonne chose si vous n’avez pas d’autre option. Cela dit, je l’utilise encore aujourd’hui pour m’arrêter brusquement à faible vitesse – c’est utile en cas de coup dur, surtout dans un environnement urbain très fréquenté.

5. Freinage au pied – DOIT ÊTRE APPRIS

Le freinage au pied est la méthode la plus cohérente et la plus fiable pour contrôler votre vitesse et vous arrêter sur votre longboard.

Je recommande vivement à tous d’apprendre cette méthode et de prendre le temps de s’en imprégner.

Certaines personnes auront plus de mal que d’autres, mais le jeu en vaut la chandelle. Pour le patineur moyen, il faudra plus de quelques séances pour l’apprendre.

Comment freiner au pied en 5 étapes

Vous freinez en amenant votre pied arrière hors de la planche et en le plaçant légèrement sur le sol, talon en premier.

Cela permet à la semelle de votre chaussure de frotter contre le sol, créant ainsi une friction. Ce frottement vous ralentit progressivement.

Étape 1 – Positionner le pied avant

Amenez votre pied avant légèrement au-dessus de la ligne centrale de la planche, près ou au-dessus des camions avant.

Vous pouvez le placer directement sur la ligne médiane ou légèrement de travers. Certaines personnes pensent qu’elles ont un meilleur contrôle lorsque leur pied est en biais. C’est à vous de voir ce qui vous convient le mieux.

Enfin, transférez tout votre poids sur l’avant. Le fait de l’appliquer aussi près que possible du milieu du pied avant facilitera l’équilibre.

Étape 2 – Amenez votre pied arrière à une position parallèle à celle du sol.

Le pied arrière étant en équilibre, vous pouvez maintenant l’amener confortablement parallèlement au pied avant et le faire planer sur le côté.

Étape 3 – Plier le pied de la planche

Fléchissez lentement votre jambe de planche pour rapprocher votre pied flottant du sol.

Étonnamment, c’est l’étape la plus difficile pour la majorité des patineurs.

Étonnamment, la plupart des longboarders trouveront que cette étape est la plus difficile. Il n’est pas facile de se tenir en équilibre sur une seule jambe tout en la pliant.

Je vous recommande de pratiquer ce mouvement 10 à 15 fois par jour en dehors de la planche pour développer la force et l’équilibre des deux jambes.

La partie équilibrante se développe normalement avec le temps, plus vous freinez au pied.

Étape 4 – Enfoncer le talon dans le sol

Tout en pliant la jambe de planche, abaissez l’autre pied sur le sol, talon en premier. Vous devez le faire le plus doucement possible, puis augmenter progressivement la pression pour obtenir une plus grande force de freinage.

Vous devez enfoncer votre talon dans le sol, et non vos orteils. Si vous allez vers les orteils en premier, votre pied risque de s’accrocher au sol. Cela pourrait vous faire tomber de votre longboard.

Le conseil le plus important est de toujours sentir le mouvement. Ne procédez qu’à des ajustements mineurs et progressifs de la pression de freinage, car des changements de puissance trop importants peuvent vous déséquilibrer.

Étape 5 – Ramener le pied arrière à son point de départ

Une fois que vous avez ralenti autant que vous le souhaitez, soulevez doucement votre pied du sol (talon en dernier), reposez-le doucement sur la planche, puis remettez votre pied avant dans une position debout confortable.

Les inconvénients du freinage au pied

Vous avez tendance à user vos chaussures en freinant avec les pieds. La plupart des chaussures de skate conçues à cet effet durent un certain temps, mais les chaussures non destinées au skate s’usent assez rapidement.

Certains patineurs chevronnés utilisent des semelles de freinage. Ces semelles sont fabriquées en caoutchouc et se collent sous la semelle de la chaussure. Cette couche supplémentaire est facile à remplacer et dure longtemps.

L’apprentissage du freinage au pied peut également prendre beaucoup de temps. Je connais des patineurs qui n’ont jamais pris la peine de l’apprendre parce qu’ils ne pouvaient pas y consacrer suffisamment de temps. Certains longboarders occasionnels ne peuvent pas s’embarrasser de la courbe d’apprentissage intimidante.

Enfin, le freinage au pied à grande vitesse est difficile et effrayant. Donc, si vous êtes en train de bombarder une colline ou d’aller très vite, ayez d’autres moyens de vous ralentir et de contrôler votre vitesse avec lesquels vous vous sentez à l’aise.

6. Freinage pneumatique

Tout comme le carving agressif, l’aérofreinage est un moyen de perdre un peu de vitesse.

Il s’agit de tendre les bras et de rendre votre profil aérodynamique le plus large et le plus grand possible. Cela augmente la quantité d’air qui pousse contre vous (comme un parachute) et peut vous ralentir un peu.

Les inconvénients du freinage pneumatique

Si le freinage pneumatique peut vous ralentir un peu, le changement de résistance au vent est si subtil qu’il ne sera pas perceptible, à moins que vous n’ayez été pris de vitesse auparavant.

Il n’est vraiment efficace qu’à des vitesses plus élevées (> 30 MPH). Il ne vous arrêtera pas complètement, il ne s’agit que d’un outil permettant de réduire la vitesse et de ralentir légèrement.

7. Glissement

De toutes les méthodes susmentionnées, c’est la glissade qui requiert le plus d’habileté. C’est la méthode de freinage la plus difficile à apprendre et elle mériterait un guide complet à elle seule, mais nous ferons de notre mieux pour vous donner un bref aperçu de la façon de procéder.

Une fois la glisse maîtrisée, c’est une méthode très fiable pour perdre de la vitesse. Les longboarders de descente l’utilisent pour ralentir en quelques secondes à partir d’une vitesse de 60 MPH.

Si vous vous considérez comme un patineur occasionnel, la glisse n’est pas une compétence nécessaire. Cependant, dévaler une pente sans freiner du pied est une sensation formidable.

Différents types de glissement

Il existe différentes façons de glisser et différents noms pour chaque diapositive, mais nous les classerons en deux catégories ;

  • diapositives debout
  • les diapositives de haut en bas

Le stand-up slide (également connu sous le nom de powerslide) consiste à effectuer une glissade sans mettre la main (ou toute autre partie du corps) en contact avec le sol.

La glisse mains basses consiste à ancrer sa main dans le sol (avec des gants de glisse) tout en donnant un coup de pied à la planche pour la faire glisser.

Conseil

Les glissades mains vers le bas sont plus faciles à maîtriser et plus régulières, mais elles nécessitent des gants de glissade qui finiront par s’user.

Comment glisser sur un longboard

Une glissade se produit lorsque vous tournez votre planche si fort que vos roues perdent l’adhérence et glissent sur la chaussée. Cela crée beaucoup de résistance car les roues ne tournent pas autour des trucks.

Vous maintenez la glisse en vous penchant en arrière, en plaçant votre poids au bon endroit et en contrôlant la façon dont la planche tourne avec vos pieds et le placement de votre corps.

Comment faire glisser les mains vers le bas
Étape 1 – Effectuer un carve d’installation

Pour faire un hands-down slide, il faut commencer par un setup carve. Le setup carve est un carve agressif qui permet d’amener les roues à leur limite de traction.

Il devient alors facile de les pousser dans un toboggan. Cela place également votre corps dans la position optimale pour contrôler le glissement.

Étape 2 – Placez votre main sur le sol

Lorsque vous effectuez votre setup carve, vous placez également votre main sur le sol. Le choix de la main dépend de la façon dont vous effectuez la glissade, côté orteils ou côté talons.

Les spécificités de l’exécution d’une glissade côté orteils ou côté talons sont différentes, mais elles présentent des similitudes. Nous abordons ces similitudes pour vous donner une brève idée du fonctionnement des glissades.

Ainsi, lorsque vous arrivez au zénith du setup carve, vous commencez à pousser l’arrière de la planche vers l’extérieur. Les roues arrière perdent alors de l’adhérence.

Étape 3 – Répartir le poids et positionner la main

En faisant ce qui précède, vous devez vous assurer que la majeure partie de votre poids repose sur votre pied avant et que votre main au sol est dans l’alignement de votre chariot avant ou devant lui.

Vous devez également transférer un peu de poids (pas la majorité) sur votre main pour vous assurer qu’elle agit correctement comme un point de pivot autour duquel la planche peut tourner. Cela vous permettra de contrôler les glissements de manière plus efficace.

Étape 4 – Revenir à la position de départ

Une fois que vous avez terminé de glisser autant que vous le souhaitez, vous pouvez relâcher la pression sur votre pied arrière et permettre aux roues de revenir sous vous et de regagner de la traction.

Il peut être utile de plier les genoux pour absorber les secousses dues à l’accrochage des roues.

Comment faire une diapositive debout
Étape 1 – Effectuer un carve d’installation

La glissade debout commence également par un carving d’installation. Le carve d’installation facilitera la réalisation de l’étape suivante, car vous pourrez utiliser l’élan généré dans votre changement de direction.

Etape 2 – Botte de la jambe arrière vers l’extérieur

Au zénith du setup carve, vous donnez un coup de pied à votre jambe arrière. En faisant cela, vous devez avoir une grande partie de votre poids sur votre pied avant, ce qui permettra à la planche de pivoter autour de lui.

La majeure partie de votre poids doit reposer sur vos talons ou vos orteils, selon que vous effectuez une glissade sur les talons ou sur les orteils.

Étape 3 – Se pencher en arrière

Lorsque vous donnez un coup de pied à la planche, vous devez commencer à vous pencher en arrière.

Si vous faites une glissade sur les talons, vous pouvez imaginer que vous vous asseyez sur une chaise imaginaire.

Pour la pointe de pied, penchez-vous vers l’arrière (en tordant le torse, de façon à ce que votre poitrine soit tournée vers le sol).

Le fait de se pencher en arrière permet d’enfoncer le poids dans la planche et de mieux contrôler la glisse. Vous allez vouloir vous pencher beaucoup plus que vous ne l’imaginez.

Étape 4 – Contrôler le glissement

Lorsque vous vous engagez dans la glissade, tenez bon, en maintenant la pression sur votre jambe arrière et le poids sur votre jambe avant jusqu’à ce que vous ayez réduit la vitesse autant que vous le souhaitiez.

Gardez les bras écartés du corps pour mieux garder l’équilibre.

Étape 5 – Relâcher la glissière

Pour ramener la planche en ligne droite, relâchez la pression sur votre jambe arrière tout en maintenant votre poids sur votre jambe avant. Cela permettra à la planche de pivoter pour revenir en ligne droite.

Lorsque la planche revient en position avant, pliez les genoux pour absorber l’embardée due à la reprise de la traction.

Les inconvénients du glissement

L’apprentissage de la glisse demande beaucoup d’engagement. Il faut prendre le temps d’apprendre ces techniques et de s’assurer que l’on a confiance en elles. Chaque glissement comporte de nombreuses étapes et il faut des mois de répétition constante pour en faire une habitude.

La glisse nécessite également un équipement spécialisé. Vous devrez acheter des équipements de protection, des gants de glisse et peut-être même changer toute votre configuration de longboard pour vous donner une bonne plate-forme d’apprentissage.

Apprendre à glisser est également assez dangereux, et vous vous en sortirez très probablement avec des coupures, des ecchymoses et des entorses.

Il faut également beaucoup de temps avant de pouvoir les utiliser dans des situations de patinage décontractées comme la conduite de tous les jours.

Pour conclure

J’espère que vous avez appris quelque chose sur la façon de s’arrêter ou de ralentir sur un longboard. Au minimum, je pense que vous devriez apprendre à freiner au pied. C’est l’une des compétences les plus essentielles à avoir dans votre ensemble de compétences, et cela ne demande pas trop d’efforts pour l’apprendre.

Si vous voulez passer au niveau supérieur et faire de la descente à grande vitesse, vous devrez éventuellement apprendre la glisse. Bien que les informations ci-dessus ne couvrent pas la glisse en profondeur, elles constituent un excellent point de départ pour s’initier à la glisse.

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